jeudi 25 novembre 2004
Livraison du vidéoprojecteur et de la tablette Bluetooth
Les deux outils arrivent dans un colis, en bon état, en fin de matinée. L'installation du vidéoprojecteur se passe sans problème (il y a même une bonne surprise : étant donné que le vidéoprojecteur Hitachi a une sortie vidéo, il est possible de l'utiliser en même temps que l'écran habituel du PC. Pas d'installation de pilote nécessaire. Il est possible de brancher un magnétoscope directement sur le vidéoprojecteur, et de choisir facilement la source d'entrée du signal.
Petits imprévus : la distance nécessaire entre vidéoprojecteur et écran pour que l'image “tienne” doit être beaucoup plus réduite que nous le pensions... Par ailleurs, le VP projette l'image nettement “vers le haut” et possède des pieds pour le surélever à l'avant seulement : il faudra donc le placer en contrebas (le réglage du trapèze a l'air efficace).
Les branchements et la mise en route sont très intuitifs : le signal d'entrée est immédiatement repéré, le temps de chauffe relativement réduit, la qualité d'image assez stupéfiante et très lumineuse. Réglage de la taille de l'image et de la netteté sont aisés à réaliser (même s'ils risquent d'être mis à mal lors de chaque remise en place du cache de protection de l'objectif). Le vidéoprojecteur peut être piloté par une télécommande infrarouge puissante (il semble qu'il y ait un récepteur IR à l'avant et à l'arrière de l'appareil).
(Autre) surprise : les quatre parties du logiciel "Furi" d'aide à l'apprentissage du code grapho-phonétique (éditions Creasoft), destiné au cycle 2 sont offertes... Nous ferons en sorte de les tester aussi avec l'aide des collègues du cycle 2, bien que le TBI soit installé dans une des classes de cycle 3...
La tablette graphique Bluetooth, en plastique et très peu épaisse, ne paye pas de mine (gare au remplaçant éventuel qui risque de la prendre pour un vulgaire support de marque et de l'utiliser pour arbitrer un match... ;^) ) En revanche, elle est très sensible (on déplace la souris sur le TBI juste en promenant le stylo à un centimètre de la surface de la tablette). Le kit “clef en main” qui l'accompagne a été (sacrément bien) pensé par le fabriquant : clef Bluetooth, rallonge USB, cordon USB en cas de panne de batteries, 2 paires de batteries type LR6 puissantes ainsi que leur chargeur 24h/24h ! Attention aux deux minuscules pointes blanches de rechange du stylo qui risquent de passer inaperçues dans leur emballage (elles sont dans le même sachet que le mini-stylet).
Depuis, j'ai appris ce qu'était la bague métallique signalée ci-dessus par un "?"... À la réflexion, c'est logique : il s'agit d'une pince permettant de retirer la pointe du mini-stylet pour la changer...
Pour l'installation sans fil de la tablette, il faut d'abord mettre à charger une nuit les piles fournies. En attendant, on peut l'utiliser avec le cordon USB : installer les drivers (deux applications à lancer sur le CD fourni), mettre une pile LR3 (fournie) dans le mini-stylet, puis brancher la tablette ; elle est reconnue automatiquement.
Le lendemain, placer deux piles dans la tablette (le cordon de tissu doit être placé dessous et sert à les extraire facilement). Attention à la manipulation de la trappe en plastique du logement, qui a l'air "fragile"...
Pour activer la transmission Bluetooth, il faut aller faire un tour dans le panneau de configuration. Deux éléments Bluetooth sont à lancer. L'un d'eux permettra de faire reconnaître la tablette (et pas celle du voisin) par l'ordinateur (penser à allumer la tablette pendant cette phase). Dans notre cas, une configuration sans cryptage des données a permis une reconnaissance immédiate.
Premiers essais
L'étalonnage (rapide) est précis : du coup, TBI et vidéoprojecteur ne supportent pas le moindre déplacement (sinon, gare à l'ouverture de menus déroulants non souhaités !).
Le logiciel StarBoard est, bien entendu, le premier testé. Il est clair qu'il faudra un temps d'adaptation avant de parvenir à tracer avec précision sur le TBI, étant donnée l'ombre portée de l'utilisateur et de sa main.
Quelques petits problèmes se posent, qui se règleront sans doute par un
étalonnage "définitif" et précis, lorsque le vidéoprojecteur sera placé dans un
meuble spécialement prévu à cet effet, et par une meilleure maîtrise des
logiciels : faiblesse du signal du stylet dans une petite partie supérieure
droite du TBI, qui complique la fermeture des applications
, inactivité de
certaines lettres du clavier virtuel en langue française.
La classe en profite pour visualiser un court-métrage réalisé dans la matinée par un élève (récitation d'une poésie) : titrages et transitions montés sous Studio (logiciel fourni avec le caméscope numérique de l'école). Il est certain que la projection sur grand écran fait un sacré effet à tous...
Faute d'applications didactiques encore prêtes, une partie des élèves teste les fonctionnalités de base du TBI (cf. l'aide-mémoire du 14 novembre 2004), puis nous découvrons collectivement deux chapitres du dernier Mobiclic : les jouets en anglais et un reportage interactif sur la fabrication du chocolat. Les fonctions du StarBoard nous permettent d'ailleurs, par l'arrêt sur copie d'écran, de repérer facilement une erreur dans le commentaire audio... La tablette Bluetooth se montre pratique pour indiquer un emplacement à l'élève qui manie le stylet.